Les esprits primaires croient que les yaourts, ça se mange et puis c’est tout. Pfff… Il faut d’urgence leur raconter l’histoire des petits Malo. Ou plutôt les histoires.
Les Malo, ce sont les Malouins qui en parlent le mieux. Surtout ceux qui ont joué avec, comme Thomas et son frère Arnaud : « on était
gamins, on nettoyait les pots cartonnés, on les perçait et on les reliait avec de la ficelle pour fabriquer des téléphones. Arnaud se mettait dans sa chambre, moi dans la mienne, chacun avec son pot en main, la ficelle bien tendue entre les deux. Et on parlait dans le pot. Les sons étaient amplifiés.
Les Malo, ce sont les Malouins qui en parlent le mieux. Surtout ceux qui ont joué avec, comme Thomas et son frère Arnaud : « on était gamins, on nettoyait les pots cartonnés, on les perçait et on les reliait avec de la ficelle pour fabriquer des téléphones. Arnaud se mettait dans sa chambre, moi dans la mienne, chacun avec son pot en main, la ficelle bien tendue entre les deux. Et on parlait dans le pot. Les sons étaient amplifiés.
Avec le recul, je ne sais pas si ça marchait vraiment, ou si on s’en persuadait, vu qu’il y avait 1 mètre 50 à tout casser entre nous deux…
Aujourd’hui encore, quand je vois un Malo, ça me fait sourire.»
Aurore se souvient que lorsqu’elle avait 6 ans, « notre instituteur de l’école de Bellevue avait demandé à chaque élève d’amener un pot de yaourt pour y faire
pousser un haricot. Nous sommes quasiment tous arrivés avec notre pot
Malo ! Devant la fenêtre de la classe a trôné pendant plusieurs jours une belle rangée d’haricots Malo… »
Au collège Surcouf, dans le milieu des années 80, les pots Malo ont inspiré le prof d’arts plastiques : « c’était un prof génial, dit Thierry, un de ses élèves aujourd’hui graphiste. On avait peint les pots en noir et blanc, on les avait enfilés sur des ficelles et attachés à un châssis, sur plusieurs rangées. Quand on les tournait, on créait des fresques en binaire. C’était certes un peu grossier, mais on a par exemple fait le portrait de Chateaubriand. Les pots Malo ont une forme spécifique qui se prête parfaitement à l’exercice. C’était une œuvre interactive, bien avant le numérique. Du Pixel Art version Malo… »
Bons à tout les Malo ? Apparemment oui. Même à cuisiner. Sébastien a plaisir à préparer avec son fils de 4 ans le gâteau qu’il faisait, enfant, avec sa tante Marie, sœur de sa grand-mère, en utilisant un pot carton Malo comme instrument de justice, comme verre doseur. La recette ? « 3 pots de farine, 2 pots de sucre, 1/2 pot d’huile, 3 œufs, 1 sachet de levure, 1 sachet de sucre vanillé, 30 minutes à 180°. Avec ma sœur, nous attendions avec impatience la fin de la préparation : tante Marie mettait de côté deux tasses de pâte que nous mangions avec gourmandise avant la cuisson, parce qu’elle est aussi bonne crue que cuite. »
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Source : malouin(e) suis